mardi 23 février 2010

Hommage au Liban

Spéciale dédicace. La vie exprimée via une sélection de mots arabes.


La vie - Acrylique - Couteau et caligraphie - 80 * 40 cm

L'histoire de l'éclair qui devint feuille

Parfois, ce que l'on souhaite poser sur la toile, bien que précis dans l'esprit, peut "dévier". Pour le tableau ci-dessous, mon idée était de représenter un éclair dans un ciel sombre et déchiré. Pour faire ressortir l'éclair, j'avais décidé d'utiliser des feuilles d'or. Le travail à la feuille d'or est intéressant mais un peu fastidieux.

Entre l'idée et la réalisation, l'éclair s'est transformé en veinures de feuille d'arbre.

Parfois, avoir une idée n'est pas suffisant. La réalisation peut avoir des ratés.


Acrylique et feuilles d'or - Couteau - 100 * 80 cm

Détails:


Les débuts sur papier

Exemples de réalisations - hiver/ printemps 2009

Acrylique sur papier - Pinceau - A3



lundi 22 février 2010

Passage au grand format

Avec le temps, la confiance grandit. Non pas que cela devienne aisé de peindre ce que l'on ressent. Mais lla peur de la toile devient moins présent, mons important. Une toile vierge impressionne. Elle parle au peintre. Ce n'est qu'une fois que le dialogue est établi que l'artiste peut enfin libérer son imagination. Il m'arrive parfois d'attendre plusieurs jours avant d'oser appliquer la peinture sur la toile.

Commencer à peindre alors que l'on n'est pas prêt à peindre ne sert à rien. Cela ne crééra que déception et frustration. Alors j'apprends à attendre. Attendre que la toile me parle.


Mienne - Acrylique - Couteau - 100 * 80 cm

Détails:



Variations de couleurs

Essais de couleur


Un petit bout de Paris - Acrylique - Couteau - 50 * 40 cm



Débordement - Acrylique - Couteau - 80 * 40 cm

Couteau et matière - sentiments obscurs

L'inspiration a cela d'intéressant qu'elle se base sur les sentiments de l'instant.

En essayant de mixer peinture au couteau et utilisation de matière, je ne parvenais pas à mettre en forme les images qui me venaient à l'esprit. De là est venu une certaine frustration. Frustration que j'ai exrpimé ainsi:


Frustration - Acrylique - Couteau - 60 * 30 cm

Cette peinture, bien que difficile à produire car source de nombreux énèrvements, m'a permis de définir un style. Pour le décrire, la seule image qui me vienne à l'esprit est celle d'une fenêtre par temps de pluie. Lorsque l'eau coule le long de la vitre, qu'il fait sombre dehors et que les images ne sont plus nettes mais qu'une simple succession de formes floutées.

Ce qui m'intéresse, ce que je cherche à reproduire, ce ne sont pas des formes, mais ce que l'on en devine.

Peinture au couteau - 60*30 cm

Le format 40 * 20 cm est intéressant mais ne fournit pas un espace suffisament grand à mon goût pour pouvoir réellement laisser libre cours à l'imagination.

Dans un format 60 * 30 cm, les nuances peuvent s'exprimer plus facilement, prendre plus d'espace sur la toile.

Ci-dessous, bien que simple, cette toile m'a apporté une grande satisfaction. C'était la première fois que j'arrivais réellement à jouer avec les couleurs et en même temps, offrir aux regards externes un mix d'images.



Les amants - Acrylique - Couteau - 60 * 20 cm

Dans mon élan, j'ai essayé de renouveler l'expérience avec d'autres couleurs. mais un autre jour, d'autres sentiments, une inspiration différente,n'ont pas engendré le résultat espéré.


Les violonistes - Acrylique - Couteau - 60 * 20 cm

Peindre au couteau - un début

Après plusieurs mois de travail au pinceau, le constat était simple: j'avais compris et acquis la technique me permettant d'exprimer une partie de mon imagination. J'étais pourtant frustrer de ne pouvoir apporter plus de relief.

J'ai donc fait quelques tests au couteau. Un vrai bonheur. Pouvoir travailler la peinture, lui donner du relief, moduler son application sur la toile.


Bi-colore - Acrylique (pinceau et couteau) - 40 * 20 cm

Acrylique et matière

Dans la recherche de mon style, de mon moyen d'expression favori, j'ai fait quelques expérimentations. Pour moi, la peinture ne doit pas se limiter à deux dimensions. Je ne suis pas sculpteur. Mais l'utilisation de matière sur toile me semble un passage nécessaire pour mieux comprendre les jeux de lumière, de profondeur.


L'envol - Acrylique et matière - 50 * 30 cm

Mêler l'abstrait et le concret

Mon domaine de prédilection, c'est l'expressionisme abstrait. Mais l'imagination se doit de se baser sur des éléments bien concrets. La peinture ci-dessous ne dira peut être rien à la plupart des regards. Pourtant, ce qui y est représenté est très cher à mon coeur.


Courbes - Acrylique - 40 * 20 cm

dimanche 21 février 2010

Expressionisme abstrait

Ne connaissant rien à la peinture, à l'exception de ce que ma fille me montrait, je me suis renseigné. J'ai essayé de comprendre les différentes techniques, les différences entre les peintures, les toiles, les pinceaux, etc.

J'ai passé des heures dans des magasins spécialisés, essayant de comprendre le champ des possibles pour celui qui veut peindre.

Après quelques essais infructueux sur papier, je me suis lancé à l'assaut des toiles. C'est effrayant une toile au début. C'est impressionant. Ma première préférence alla aux formats 40*20 cm, la peinture acrylique et les pinceaux.

Je ne cherche pas à reproduire de paysages ou des personnes, mon idée est de représenter de façon abstraite des sentiments, des impressions, tout en essayant de faire ressortir certaines images de la toile. Chaque personne regardant la toile peut y voir quelque chose. L'expressionisme abstrait, voilà le domaine qui me convient.


Jeu d'ombres - Acrylique - 40*20 cm


Cette peinture est une de mes première toile. Elle est simple, sans prétention, mais je l'aime beaucoup. Dans cette peinture, je vois un visage ou un corps de femme, cela dépend de ce sur quoi le regard se pose. A chacun de se faire son opinion.

Les débuts

Lorsque l'esprit travaille sans sembler vouloir s'arrêter, les idées ont besoin de s'exprimer. Enfant, le dessin était une façon d'exprimer mes idées, comme tous les enfants. Je retrouve cela avec ma fille d'ailleurs. Elle a cette faculté qu'ont tous les enfants, poser sur le papier ces idées qui constituent leur monde.

Enfant, le dessin, les jeux de construction, mes jeux, tout cela était mon monde. Mon imagination pouvait s'exprimer, sans barrières.

Les années passant, les barrières se forment, d'autres idées prennent le dessus. Les moyens d'exprimer son imagination se tarissent. Ou plus simplment, l'envie d'exprimer son imagination est refoulée. Pourquoi partager avec d'autres ce qui n'appartient qu'à soi, ses propres idées.

En 2008, je ne saurais expliquer pourquoi, j'ai eu envie de peindre. De mettre sur la toile ce que mon inconscient conservait, bien caché.

Il y a eu des ratés, des vraiment très ratés et des un peu moins ratés. Désormais, je continue à chercher mon style. Je sais que je me rapproche du moment où je pourrai regarder une toile avec satisfaction, en me disant que cela me correspond totalement. J'y suis presque, je le sais.

J'ai décidé de commencer ce blog pour décrire cette évolution, pour présenter mon travail, pour le soumettre à la critique, pour évoluer.